Depuis leur arrestation la semaine dernière par le préfet, les syndicalistes de la region de kanakan sont resté dans le silence. C’est finalement hier dimanche 5 novembre 2018, au sortir d’une assemblée générale extraordinaire tenue au stade de l’université qu’ils ont réagi.
Le SLECG de Kankan estime que le sort de l’éducation guinéenne dépend du Président de la République et de son gouvernement qui sont les seuls à pouvoir satisfaire les revendications des enseignants. Ils se disent déterminés à poursuivre la grève jusqu’à la décision finale du SLECG.
« Quand on arrête un syndicaliste en grève, c’est comme si on l’a vacciné par un sérum du courage et de la persévérance de combat, je suis en train de défendre l’intérêt des enseignants parmi les quels nous avons des femmes, des jeunes, des infirmes.Alors, s’ils ne sont pas satisfaits et si je m’arrête en cours de route, est ce que j’ai réussi dans ma mission? C’est loin d’être un découragement » affirme Ibrahima Kalil Condé alias IKC, secrétaire fédéral du SLECG de kankan.
Salima 1ère Diallo (S1D) pour oceanguinee.com