Au lancement officiel du centre de monitoring et de documentation des cas de violations des droits de l’Homme, le collectif des ONG de défense des droits de l’Homme contre un nouveau mandat (CODHONM) a livré ses préoccupations sur des violences qui pourraient être enregistrées pendant les manifestations du FNDC.
Pour les responsables de cette nouvelle organisation, seule la poursuite et la sanction des auteurs des infractions pourront servir de mesure dissuasive aux bourreaux. C’est pourquoi disent-ils à travers leur déclaration que les « fauteurs seront poursuivis au moment opportun ». Il sera donc question avec lemonitoring de suivre et documenter tous les cas de violations des droits de l’homme enregistrés sur le territoire national pendant ces moments de troubles sociopolitiques.
Ce n’est pas tout, les activistes des droits de l’Homme ont mis trois numéros à la disposition des citoyens qui seront victimes ou témoins de cas de violation des droits humains.
« Le moment venu, les complices auteurs ou co-auteurs de ces violations documentées seront poursuivis devant les juridictions nationales ou internationales pour répondre de leurs actes. En cas de violation des droits de l’homme, les victimes ou témoins peuvent appeler le centre monitoring et de documentation à travers les trois numéros de téléphones suivants 627 23 24 53 ; 654 40 38 24, 662 41 04 71 », a prévenu le coordinateur de ce collectif Me Frédéric Foromou Loua.
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Dès lors, les membres du CODHONM ont rappelé au gouvernement « son obligation de respecter et de protéger les droits de l’Homme en tout lieu et en toute circonstance ».
Aux forces de défense et sécurité, ils demandent l’observation d’uncomportement républicain dans le cadre du maintien de l’ordre et de veiller à la sécurité des personnes et leurs biens.
Alors qu’ils invitent les citoyens à exercer de façon pacifique et républicaine leur droit constitutionnel de manifestation et de cortège contre toute forme d’oppression et d’ensevelissement, les leaders du CODHONM interpellent aussi à la justice d’exercer cette fonction régalienne conformément à la loi et au serment.
Thierno Amadou Oury BALDE