Un autre soutien pour le SLECG vient d’ouvrir sa porte. Les centrales syndicales dont fait partir l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) et la COSATREG, ont fait une déclaration Mercredi 05 février 2020 dans la commune de Kaloum.
Dans une déclaration, ces centrales Syndicales ont apporté leur soutien indéfectible au Syndicat des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a l’origine de cette grève qui perdure dans le système éducatif guinéen. « d’attitude déstabilisatrice du gouvernement dans la gestion du dialogue social et la justice sociale ». Ont-ils avancé, avant de que Pour une sortie de crise, ils « exigent des négociations avec les signataires du protocole d’accord du 10 janvier 2019 ».
« Toute prime, quelle que soit la valeur, reste temporaire et facultative et ne constitue qu’un accessoire de salaire et non un valorisation du salaire indiciaire», ont rappelé dans leur déclaration lue devant les hommes du micro, tout en faisant ainsi allusion aux primes dites d’incitation promises par le gouvernement aux enseignants comme mesure d’amélioration des conditions de vie de ces derniers.
Parlant des différents points de revendication et de contestation du Syndicat des enseignants, ces centrales syndicales demandent «la reprise immédiate et sans condition des négociations avec les signataires dudit protocole, le maintien du mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire national en attendant un aboutissement heureux, l’arrêt immédiat du gel de salaire des enseignants pour faits de grève», a poursuivi le secrétaire général de la COSATREG.
Ces centrales syndicales disent se réserver le droit d’user de tous les moyens légaux pour faire valoir leur droit syndical, entre autres une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national, ont-ils persécuté en guise de solidarité pour le SLECG.
Akila Soumah pour Oceanguinee.com