Des activistes de la société civile engagés dans le domaine de la bonne gouvernance et l’utilisation saine et efficiente de la chose publique. Le projet appelé « observatoire citoyen de la gouvernance et de la redévabilité» a été officiellement lancé ce mercredi 20 juin dans la salle des actes du palais du peuple.
Pour ce lancement officiel, la cérémonie a regroupée plusieurs activistes de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des représentants d’institutions, des universitaires et des représentants de l’exécutif.
Autrement appelé Dintèguè langue locale qui signifie faire la restitution, cette démarche vise à amener les autorités administratives publiques ou privées à faire le compte rendu périodique à la base de leur gestion, le but visé est de lutter contre le gaspillage des ressources, amener toutes personne occupant une portion de responsabilité publique à une gestion saine une de la chose publique.
Selon des spécialistes en développement, si en soixante années d’indépendance la population guinéenne reste toujours nécessiteuse malgré des milliards de dollars d’investissement, cela est dû au fait que les ressources du pays ont été mal gérés.
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Pour ces deux premières années de cette démarche citoyenne plusieurs activités sont au programme. Entre autres le suivi des marchés publics, des enquêtes sur l’intégrité des cadres. L’étude du terrain politique et le profil d’un bon candidat à l’approche de chaque joute électorale.
Dans cet observatoire, aucune question ne sera tabou. Des enquêtes seront menées par des citoyens ordinaires et des rapports fouillés seront publiés dans chacun des domaines inclus dans le programme a précisé Docteur Dansa Kourouma président du conseil national de la société civile guinéenne.
La démarche bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires techniques et financiers dont l’UNICEF, le PNUD et l’Ambassade du Japon. Les universitaires et autres responsables des services publics ou institutions sont sollicités pour la collecte des informations et données fiables devant servir de référence pour l’observatoire.
Coté exécutif, c’est le conseillé politique de la primature qui a représenté le premier ministre à cette rencontre. El hadj Mohamed Mounir Camara a réitéré la position du gouvernement en ces termes. ‘’ le gouvernement du professeur Alpha Condé et son premier ministre Kassory Fofana est engagé à mener une bataille sans relâche contre la male gouvernance, la non utilisation rationnelle de la chose publique’’.