Le président de l’Union des Forces Républicaines-UFR a présidé ce samedi 21 juillet l’assemblée générale de son parti à Matam. Après une longue absence, Sidya Touré face à ses militants fortement mobilisés pour venir l’écouter s’est prononcé d’abord pour la première fois sur la nouvelle loi sur la CENI votée il y a quelques semaines à l’Assemblée nationale.
Dans son discours, il a tenu a donné clairement la position de sa formation politique : « La CENI est un grand problème pour nous. Parce que ceux que nous avons désignés, il arrive parfois qu’on se demande pourquoi ils sont là. Nous on a mis un membre de notre parti là-bas, il nous a trahis, il nous a trahis complètement. Quand il a été question de revoir la CENI, nous l’avons revue. On a diminué le nombre de commissaires qui va passer de 25 à 17. Mais en même temps, nous allons y mettre un peu plus de surveillance. Donc, nous allons faire en sorte que pour les élections à venir, les membres que nous allons désigner au sein de l’opposition, ne soient pas des gens qui vont céder avec deux cents millions. On va faire en sorte que ceux qu’on désigne travaillent pour notre cause», a-t-il expliqué.
Autre chose au quelle le Haut représentant du Président de la république a aussi réagit, s’est l’éffondrement des ponts ces derniers temps en Guinée. Le leader de l’UFR n’a pas hésité à tacler comme il sait le faire le pouvoir en place : « J’écoutais RFI la dernière fois, et puis on dit en trois mois au moins 6 ponts se sont écroulés en Guinée. Mais qu’est ce que fait l’administration ? Son rôle c’est d’éviter ces choses là. C’est vraiment des choses pour un gouvernement ou un Etat qui a le souci de ses populations et de l’amélioration des conditions de vie, de remédier à ça mais il faut que les gens arrêtent bien sûr de nous amadouer », a dénoncé l’ancien Premier ministre.
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