Selon les spécialistes du ministère des TP, l’ensemble du réseau routier guinéen est de 43300 kilomètres, ce chiffre ne prend en compte que les routes nationales et celles préfectorales. A ce jour, seulement 29 pourcent de ce réseau sont dans un bon état. Pour y remédier totalement, l’Etat guinéen a besoin d’un financement de plus de 302 millions de dollars US pour mettre la totalité de ce réseau routier dans un bon état.
Bien que ce montant ne soit pas disponible dans les caisses de l’Etat, la question que l’opinion se pose tout de même est de savoir pourquoi le ministère des travaux publics n’intervient toujours sur les infrastructures qu’en sapeur pompier. Moustapha Naité chef de ce département a tenté de répondre à cette question récemment interrogé par la presse.
‘’Dans le budget actuel, seulement 5 milliards de franc guinéen sont accordés pour l’entretien des routes. Vous savez bien que cinq milliards ne peuvent pas faire un pont. Nous estimons que dans la loi des finances rectificatives ce montant sera revu à la hausse pour nous permettre d’intervenir à temps’’.
C’est là le véritable problème, l’état n’a pas les moyens de sa politique et la quasi-totalité des routes du pays sont réalisés sur financement extérieur. Les deux fois deux voies autoroute par le fond Koweitien, le pont 8 novembre, celui de Forécariah, la route Kissidougou Guéckédou par l’union européenne. Le pont de KK à Coyah par la coopération japonaise, pour ne citer que ces exemples. Or le réseau routier guinéen compte à date plus 2000 ponts dont certains en bois, d’autres en métallique.
- Advertisement -
MLYansané