Comme prévu, les négociations se poursuivent entre l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG et le gouvernement.
Lors d’une rencontre ce jeudi 9 Août au ministère de la Fonction Publique, les syndicalistes à l’origine de la grève contre la hausse du prix du carburant à hauteur de 25% ont manifesté leur volonté d’aplanir leur différend avec les autorités.
S’ils acceptent la décision du gouvernement relative au maintien du prix des produits pétroliers à 10.000 GNF le litre, les représentants de l’inter-centrale CNTG-USTG exigent toutefois une augmentation du salaire des travailleurs de tous les secteurs.
« Comme le gouvernement tient à ses 10.000 GNF, nous demandons pour tous les secteurs public, privé et mixte, 10 millions GNF sur le salaire. Et cela est non négociable. C’est-à-dire, celui qui prenait 450.000 auparavant comme salaire, devra prendre désormais dix millions quatre cent cinquante mille », déclare Mamadou Mansaré, porte-parole de l’inter-centrale syndicale
A cette la demande s’ajoute, « la multiplication à 100% de la pension civile et militaire ».
Dans ses explications, le chef de la délégation syndicale dira que : « Le SMIG qui était de 440.000 sera multiplié par 3 pour permettre au citoyen lambda de vivre décemment».
Par ailleurs, la partie gouvernementale demande 48 heures pour l’examen du préalable exigé par les syndicats sur l’augmentation du salaire des travailleurs. C’est pourquoi le chef de cabinet du département du travail et de la Fonction Publique s’engage à rendre d’ici là compte à qui de droit : « Nous nous réjouissons que le syndicat ait accepté d’aller sur les mesures d’accompagnement. Je crois qu’il était important que nous y allions. Je vais rendre compte à mes supérieurs pour que les prochains jours, nous puissions commencer les discussions sur les mesures d’accompagnement».
Thierno Amadou Oury BALDE