Ce vendredi 09 novembre 2018, dans les locaux du ministère de la justice. Alpha ibrahima keïra, ministre de la sécurité et de la protection civile, était en compagnie de ses camarades ministres, du ministère de de la justice, de la communication et celui du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, à aborder la question de cas des morts enregistrés durant les manifestations politiques en Guinée.
Cette réforme, insistera t-il sur des résultats qu’il juge de positifs et satisfaisants. Je peux affirmer sans risque de me trompé que les cas malheureux des morts d’hommes, de blessés lors des opérations de maintien d’ordre, menées par les unités de police, sont des cas anodins dont nous ne connaissons pas encore les auteurs. Mais, pour pouvoir les identifier, nous travaillons d’arrache – pied sur le terrain et nous souhaitons qu’une collaboration étroite, sans complaisance, s’instaure entre le voisinage. Les populations, les jeunes du quartier et la police, lancera t-il , avant d’ajouter par la suite que les agents de la police font objets de fouille avant leur sortie sur le terrain.
A chaque fois que nos hommes doivent intervenir sur le terrain dans le cadre du maintien d’ordre, il y’a une inspection qui est entreprises pour fouiller tous les agents, un à un. Vérifier dans les véhicules qui emporte les armes létales. Pour le ministre, les jeunes que nous avons en face, n’ont aucun respect, aucune peur d’affronter les forces de l’ordre avec des armes blanches.
Selon les informations transcrits par les ministres, au moins 13 policiers sont morts pendant les manifestations politiques.
Abd Akila pour oceanguinee.com