La troisième et dernière session
plénière de l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH),au compte de 2018, s’est ouverte ce mercredi 5 décembre,au palais du peuple en présence des commissaires de ladite institution. Sur 28 commissaires inscrits 23 ont répondu présents.
En effet, durant cette session qui se déroulera du 5 au 26 décembre 2018, il sera question pour les commissaires: De renouveler les membres des commissions permanentes de l’INIDH;
Adopter le rapport de monitoring des lieux de privation de liberté;
Participer aux activités de la journée nationale de concertation sur le thème « violence et culture de la paix » prévue le 12 décembre au palais;adopter le plan du rapport annuel 2019 de l’INIDH;Assister le 26 décembre à l’attribution de la palme nationale des droits de l’homme.
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L’occasion a été mise à profit par son président Dr Alia Camara pour dénoncer les violations des droits humains commises pendant les manifestations politiques, la crise au sein de l’éducation et d’exiger des PA installé par endroit à Conakry de respecter la loi et le droit des citoyens.
» Récemment, plusieurs scènes de violences ont éclatés dans la capitale Conakry et dans certains villes de l’intérieur. On note lors des journées villes mortes de l’opposition en particulier les 15 et 23 octobre des cas de morts d’hommes à conakry.Des affrontements violents ont été observés le 16 octobre avec beaucoup plus d’acuité à Kindia, Guesso(Gueckedou), macenta, etc…l’INIDH en à dressé des rapports circonstanciels.
L’installation des PA mixte le long de la route le prince a été décidée pour assurer la nécessaire conciliation entre les droits des uns et les droits des autres. Il est très tôt d’apprécier l’impact des PA.Ce qu’on peut dire c’est que les combustibles ne sont plus brûlés sur la route, la liberté de circulation de chacun s’exerce librement l’INIDH exige que les PA continuent de fonctionner dans le respect de la loi et des libertés. Plusieurs enseignants ont été l’objet d’interpellation et de jugements suite à des séries de sit-in organisés à l’appel du SLECG le 22 novembre à Kaloum et Labé. L’INIDH est entrain de documenter notamment sur le respect de leur droit à un procès équitable. L’INIDH demande au président de la République d’entamer des pourparlers directs , comme il en a l’habitude avec le chef de file de l’opposition. Il n’existe pas d’autres solutions en dehors du dialogue. Le sage de Yamoussokoro nous enseigne à ce propos que << la paix n’est pas un vain mot , c’est un comportement >>… » Souligne le président de l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH)
Il faut noter que l’ouverture de cette troisième et dernière session s’est tenue en présence des représentants des ministères de la défense et de la sécurité et de Abdoulaye Sow secrétaire général de l’USTG.