La troisième (3ème) session de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains – INIDH, s’est ouvert ce mercredi 05 décembre dans la salle du 28 septembre, au palais du peuple.
Au cours de la rencontre, plusieurs point inscrits à l’ordre du jour ont été débattus. Entre autres la présences des PA dans certaines zones de la capitale mais aussi la grève du SLECG- Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée qui perdure depuis maintenant deux (2) mois.
Dans son discours pour la circonstance, le président de cette institution a fait sa lecture de ces deux situations: »Il est trop tôt d’apprécier l’impact des PA », a entamé Dr Alya Diaby avant de poursuivre: »Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est que les combustibles ne sont plus brûlés sur les routes, la liberté de circulation s’exerce librement. L’INIDH exige que les PA continuent de fonctionner, dans le respect de la loi et des libertés », estime t-il.
Sur l’épineuse question concernant la grève des enseignants qui constitue aujourd’hui une patate chaude dans les mains du gouvernement, il renchérit : »cette grève des enseignants doit nous tous ici nous interpellé. C’est pourquoi au sein de mon institution, nous sommes à pied-œuvre, pour que les enseignants arrêtés lors des sit-in, aient accès à une justice équitable », dira le président de l’INIDH.