Le 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) a été célébré ce 10 décembre 2018 à travers le monde. En Guinée la commémoration de cette journée a eu lieu dans la salle du 28 septembre au palais du peuple.
Placé sous le thème : “l’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence, maintiennent la paix et pérennisent le développement’’, l’occasion a été mise à profit pour interpeller le gouvernement sur les violations des droits humains en Guinée.
Prenant la parole au nom des ONG de défense des Droits de l’Homme, le président par intérim de l’OGDH s’est exprimé en ces termes : « la non diligence d’enquêtes sérieuses pour faire la lumière sur les cas de violences commises par les forces de l’ordre et d’autres acteurs au cours des manifestations politiques et sociales. La lenteur du processus de réconciliation nationale alors que le rapport sur les consultations de la commission provisoire de réflexion avait été remis au président de la République en juin 2016», a dit Elhadj Malal Diallo.
Représentant le gouvernement à cette célébration, le ministre de la Justice et Gardes des Sceaux, a dénoncé l’attitude de ceux qu’ils appellent ‘’apprentis sorciers’’, qui, selon lui, ‘’attisent le feu’’: «nous sommes attachés à l’espace pour engendrer la paix dans ce pays. Mais, il y a des apprentis-sorciers, qui attisent le feu dans ce pays. Il faut qu’ils soient démasqués pour ne pas que les pauvres citoyens soient victimes de l’injuste, le non-respect des droits humains », a rétorqué Me Cheick Sacko.
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A noter que c’est le 10 décembre 1948 que la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, à Paris.