La composition de la commission mixte devant assainir le fichier des enseignants a eu lieu lundi. Cette opération est l’un des 12 points issus du protocole d’accord signé le 10 janvier dernier. Cette décision qui écarte les autres centrales du système éducatif ne laisse pas indifférents les responsables du SNE syndicat National de l’Education.
Pour des raisons de transparence, l’esprit républicain souhaite que toutes les autres structures éducatives y participent rappel le secrétaire général du syndicat national. « Nulle part on n’a parlé de 8000000 gnf parce que la forme de revendication était piégée et la montagne allait accoucher d’une sourit. Nous avons parlé d’autres revendications le SLECG n’a jamais parlé de cela dans sa communication comme le toilettage du ficher, les logements sociaux et autres », dénonce Michel Pépé Balamou.
Selon notre interlocuteur, le SLECG a bien des choses à cacher c’est pourquoi il refuse d’associer les autres structures de l’éducation dans cette opération : « Ils savent qu’eux même si nous sommes associés, nous allons dénoncer des choses qu’ils cachent. Si vous prenez Aboubacar Soumah, depuis 2003, il n’est pas en situation de classe et même son chargé de communication… se sont des fictifs. Ils ne veulent pas partager primes d’hôtel, de transport, d’indemnité avec les autres or nous même ce n’est pas cet esprit qui nous anime», a t-il indiqué.
Michel Pépé Balamou ne semble tout de même pas désespéré. Il estime qu’ils seront aussitôt contactés par le gouvernement compte tenu de la complexité des travaux. « Au cas contraire, nous avons nos moyens de pression et d’action, nous sommes une structure nationale représentative. Et si le gouvernement n’arrive pas à nous appeler nous allons mettre en branle ces moyens pour nous faire entendre », dira t-il
Il a pour finir inviter les enseignants syndiqués à rester calme pour des éventualités car le système éducatif guinéen a un immense travail à son sein.
A rappeler que c’est un comité composé de 20 membres, dont 10 du gouvernement et 10 syndicalistes tous du SLECG et de l’USTG. Ils auront pour mission dans un délai record, détecter tous les enseignants doublons et fictifs dans le fichier de la fonction publique.