Interpelé par un journaliste sur la profusion de marques d’eaux dites minérales en Guinée, le ministre d’État, conseiller spécial du président de la République et ministre de l’industrie et des PME, Tibou Kamara a condamné cet état de fait.
Face à la presse, ce lundi 25 février, à l’hôtel Kaloum, le ministre d’Etat a insisté sur la nécessité de protéger, dit-il, la santé de nos populations et l’intégrité de l’État.
« C’est une situation que nous regrettons et condamnons », a-t-il assuré, dans le sillage de la présentation du bilan de son département.
Poursuivant, Tibou Kamara a dénoncé la clandestinité des unités de production de ces eaux dites minérales.
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« Beaucoup d’usines s’installent dans la clandestinité, dans les domiciles privés. Il y a beaucoup de gens qui fabriquent de l’eau à domicile, avec des petites machines, mettant l’eau dans des sachets et en la commercialisant sur le marché », a déploré le ministre de l’industrie et des PME.
Il en fait un défi pour son ministère et le gouvernement sur l’ensemble du territoire national. Parce que, estime-t-il, « C’est difficile de contrôler toutes ces unités, y compris celles qui sont dans les maisons, qui fabriquent de l’eau ou d’autres produits qui sont déversés sur le marché guinéen ». Admet Tibou Kamara.
Pour y remédier, le ministre affirme : « Pour le cas de l’eau (eaux minérales, ndlr), nous sommes en train d’identifier les différents sites. Nous allons renforcer les mesures de contrôle ou de surveillance par des inspections périodiques. Nous allons être plus stricts aussi bien dans les conditions d’installation et dans le respect de ces conditions d’installation ».
Il envisage également une concertation avec d’autres ministères, notamment celui du commerce pour, dit-il, mettre fin à cela.
Amadou Diallo