A l’occasion de la journée internationale de la femme tenue ce vendredi 08 mars 2019, elles sont nombreuses parmi elles qui se plaignent pour les mariages precoces. Hadja Rabiatou Serah Diallo a mis un accent particulier sur cette fête
La journée internationale de la femme réjouit à titre personnel la présidente du conseil économique et sociale. Elle indique qu’elle a un sentiment de satisfaction ou les femmes doivent tirer le bilan de savoir d’où elles sont venues, d’où vont-elles pour atteindre les objectifs: ‹‹‹Il faut faire un bilan pour savoir quelles sont nos faiblesses? Quelle à été notre force pour pouvoir corriger et aller de l’avant. Comment éduquer les filles? Comment laisser un héritage à la future génération? Comme il faudrait les femmes sachent pourvoir surtout sur le plan économique? Quand nous savons qu’aujourd’hui que ce sont les femmes qui se chargent les ménages. C’est elles qui sont dans le secteur rural. C’est elles qui sont dans l’économie informelle ››› a fait savoir Hadja Rabiatou Serah Diallo.
Pour elle, si l’autonomisation des femmes, au développement durable et le bilan 2010 à nos jours sont données aux femmes, il y a lié de faire l’état de lieu pour renforcer la capacité entre elles: ‹‹‹ pour qu’on puisse participer aux prises des décisions, participer au développement national du pays. Qu’ils (les hommes) sachent que cette ségrégation nous fait mal. Qu’ils cessent de nous infligée, pour qu’on cesse de relégué les femmes au second plan pour qu’elle puisse être là quant-il faut pour défendre les intérêts de la nation guinéenne ››› lance Hadja Rabiatou Serah Diallo.
Le Mariage precosse est un crime
L’ exe syndicaliste souhaite que le mariage précoce cesse en Guinée. Hadja Rabiatou Serah Diallo déplore la violence faite aux femmes: ‹‹‹Il faut qu’on arrête. Parce qu’aujourd’hui il y a un phénomène en Guinée, la violence faite aux femmes. Le mariage précoce est un crime. c’est un crime contre l’humanité. Donc il faudrait que cela cesse. Cela ne peut cesser que quand nous femmes mêmes nous allons prendre conscience. Quand les hommes vont changer de mentalité pour que cela n’arrive plus. Qu’on est frappe plus les femmes, qu’on ne les violente plus. Qu’on ne les exploite plus. Mais plutôt qu’on cherche à participer aux prises des décisions et au développement national. Cela femme qui se lève très tôt le matin. Elle se couche à la dernière minute. Je pense que la Guinée doit pouvoir réfléchir faire comme les nations unies confiée beaucoup plus de responsabilité aux femmes, et non les femmes intellectuelles seulement ››› a lancée Mme Diallo.
Pour finir la patronne du département du conseil économique et sociale souhaite que les femmes au niveau du secteur rural et informelle soient toutes considérées au même pied d’égalité et sans discrimination.
Tidiane Diallo