Droit dans ses bottes, le Ministre guinéen de la culture, des sports et du patrimoine historique fustige les acteurs du Front National pour la Défense de la Constitution.
Sanoussy Bantama Sow dit n’avoir pas froid aux yeux du dépôt d’une liste des promoteurs d’un troisième mandat pour Alpha Condé à la Cour Pénale Internationale. Selon lui, les membres du FNDC jouent aux plaisantins en ignorant les attributions de la plus haute juridiction répressive : « nous ne laisserons pas une bande de farfelus prendre le pays en otage. Ils n’ont qu’à enregistrer, filmer et envoyer (…). Les travailleurs de la CPI (Cour Pénale Internationale, Ndlr) connaissent leur mission. Moi je suis pour une nouvelle Constitution. Nous ne devons pas les menacer, eux aussi ne doivent pas nous menacer. Mais s’ils disent qu’ils vont nous menacer, nous ne nous laisserons pas faire. Ils n’ont même pas où dormir. Tous les guinéens se connaissent. (…..) C’est la liberté d’expression, c’est la différence d’opinions. Eux ils sont contre la modification de la Constitution, une autre partie de la population est pour une nouvelle Constitution. Chacun prétend parler au nom du peuple, mais laissons le peuple départager ».
Toutefois, Bantama Sow ne digère pas la publication de son image sur les réseaux sociaux par les responsables du FNDC qu’ils menace déjà d’attraire en justice pour atteinte à son honneur et sa dignité: « je te garantis qu’en ce qui me concerne, je vais les poursuivre en justice, parce qu’ils ont publié nos photos et si ma famille a des problèmes, ce sont eux qui sont responsables. Ils vont donner des explications et donner les raisons devant la justice pourquoi ils ont publié ma photo avec mon nom ».
« Je vais les poursuivre devant les tribunaux. (…) je vais porter plainte contre eux, parce qu’ils ont sali mon honneur et ma dignité. Moi je ne vais pas aller à la CPI, mais c’est en Guinée, puisse que je connais au moins la mission de la CPI et ils n’ont même pas confiance aux juridictions guinéennes, je vais porter plainte très rapidement dès mon retour », a-t-il ajouté.
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A suivre
Thierno Amadou Oury BALDE