« La position du président de l’INIDH, ne reflète pas la position de l’institution ».
C’est avec ces propos que Me Foromo Frédéric Loua, un des commissaires de l’INIDH se démarque du discours de son président Dr Alya Diaby qui reconnait au président de la république le pouvoir constituant originaire quant à la possibilité d’un referendum constitutionnel en Guinée.
L’on se demande alors si la déclaration du président de l’institution engage-t-elle tous conseillers ?
Loin d’un débat consensuel, les institutions constitutionnelles doivent observer des procédures spécifiques relatives aux lois organiques et règlement intérieur les régissant avant de se prononcer. C’est qu’à voulu mettre en évidence Me Foromo Frédéric Loua en ces termes : « cette position viole l’indépendance, la neutralité et même la loi qui fonde l’INIDH » ajoutant : « je n’ai pas été consulté pour cette décision ».
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« Je suis tombé des nues quand j’ai entendu cette déclaration incohérente », il laissé entendre par voie de presse, l’activiste des droits de l’Homme.
Par contre Dr Dansa Kourouma, président du CNOSCG (Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne) prend acte de la déclaration du patron de l’INIDH : « Si Alya Diaby qui est aussi un grand juriste et docteur d’Etat en droit public, donne son point de vue en tant que président de l’INIDH, il faut le prendre avec assez de sérieux, parce que l’INIDH est une institution constitutionnelle qui a son point de vue en matière de droit constitutionnel».
« Si quelqu’un vous dit que le président de la République ne peut pas convoquer un referendum, il a menti », a indiqué l’activiste de la société qui dit avoir écouté de nombreux juriste sur le sujet.
Thierno Amadou Oury BALDE