S’il disait que seule la moyenne Guinée est opposée au changement de la constitution, le député vient a nouveau de porter de graves accusations contre les opposants au changement constitutionnel, notamment le parti dirigé par le chef de file de l’opposition.
Le député du RPG arc-en-ciel prenant déjà la place de la justice guinéenne accuse ses opposants d’être responsables des violences survenues le jeudi 14 Novembre 2019 lors de la marche appelée par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).
‹‹ C’est normal de marcher, mais ce n’est pas anormal d’empêcher ceux qui ne veulent pas marcher de vaquer à leurs occupations. C’est cette leçon que l’opposition n’a jamais apprise. Comment des marcheurs pacifiques peuvent se promener avec des bidons d’essence, asperger des bus de transport public avec des passagers à bord et mettre le feu ? En quoi cela est démocratique et républicain ? Ça c’est une tentative même d’homicide volontaire », a fortement lancé Amadou Damaro Camara qui vise l’UFDG.
‹‹ Malheureusement il y a eu des morts. A qui profitent ces crimes et ces violences ? C’est à l’UFDG. Ils se plaisent à compter les morts. On les prend et les déposent à la morgue. C’est eux qui créent la violence. La marche est républicaine et autorisée. Mais quand l’itinéraire est défini, et que vous refusez l’itinéraire approuvée, vous voulez forcer l’itinéraire, la marche devient non autorisée. Et s’il y a des violences, les seuls responsables ce sont les organisateurs », a accusé le député.
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Il faut rappeler de passage que (4) quatre jeunes ont tués le jour et le lendemain de la marche dispersée du FNDC.
Akila Soumah pour océanguinee.com