En tout cas c’est ce que certains observateurs pensent. Selon nos informations, c’est ce jeudi que l’appel tendant à faire recours ou annuler les décisions des tribunaux d’instance de Dixinn et de Mafanco depuis le 22 octobre 2019 contre Abdouhamane Sano et cie devraient être examiné par la cour d’appel de Conakry ce jeudi.
Le coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) comme c’est de lui qu’il s’agit, avait été condamné à un an de prison ferme. Ses camarades comme Ibrahima Diallo, Sékou KOundouno, Mamadou Baïlo Barry, Alias (Baïlo destin en main), et Alpha Soumah ‘Bill de Sam’ ont aussi été condamnés à six mois de prison ferme.
Ces opposants au changement constitutionnel qui permettrait au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat, avaient été interpellés le 12 octobre 2019, alors qu’ils avaient appelé les partisans du Front opposé à la nouvelle constitution a une manifestation à compter du 14 Octobre, pour une protestation contre la modification de la constitution guinéenne.
Pour cet autre responsable de l’Union des forces Républicaines, Badra Koné qui assure le rôle de la jeunesse a été condamné à 3 ans de prison assorti de deux ans de sursis.
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De l’autre côté, Élie Kamano lui a été poursuivi pour participation à une ‘manifestation interdite’. Cette pépite de la célèbre musique ‹‹ démocratie tu n’as pas ta place dans mon pays ›› a écopé d’un an d’emprisonnement dont six mois assortis de sursis.
Les opposants au changement constitutionnel, la justice guinéenne face à une histoire qui la rendra forte et crédible dans la journée d’aujourd’hui, va-t-elle mettre ses deux pieds dans le droit pour prendre une bonne décision ? En tout cas, reste à savoir si elle le fera même si certains pensent qu’elle a toujours eu un pied dans le droit et un autre dans l’exécution.
Nous y reviendrons…
Akila Soumah pour océanguinee.com