« Aujourd’hui chacun dit agir au nom du peuple. L’UFDG dans l’enveloppe FNDC mobilise du monde, la mouvance mobilise du monde, mais tout ça ne veut pas dire qui a raison ou qui est le peuple. C’est pourquoi que j’ai dit que les foules ne constituent pas le peuple ».
Avec ces propos, le chef de file de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale demande d’aller à une consultation populaire par referendum pour départager les opposants et promoteurs d’une nouvelle constitution en Guinée.
A en croire l’honorable Amadou Damaro Camara qui s’est exprimé dans un média de la place, le referendum est une nécessité dans une démocratie apaisée : « comment peut-on prétendre être démocrate et avoir peur de s’adresser au peuple ? Franchement c’est ce que je ne comprends pas. Si Alpha Condé s’était basé sur sa majorité à l’Assemblée pour approuver quelque chose, on aurait dit que ce n’est pas le peuple. Mais le référendum, ce ne sont même pas les représentants du peuple qu’on interroge, mais le peuple lui-même. Il n’a pas pris de décret pour rester ».
Le président de la République poursuit-il, « n’a pas pris de décret pour rester. Mais il dit je vais demander au peuple ».
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« Le peuple de Guinée est lié au référendum depuis plus de 50 ans. Cette Nation-là est née du référendum du 28 septembre 1958 », a-t-il expliqué.
En s’exprimant sur le rapprochement de BAH Oury de l’opposition, Damaro Camara, membre du bureau politique national du parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel, évoque une stratégie de ralliement pour se faire pardonner par l’UFDG.
« J’ai toujours dit que la différence entre Cellou et Bah Oury, c’est comme le coca-cola et le Pepsi-Cola. On n’a pas de conseils ou d’ordre à recevoir de Bah Oury. S’il s’est rallié pour se faire pardonner de son exclusion, c’est son problème », a-t-il insinué.
Thierno Amadou Oury BALDE