Après un accueil chaleureux réservé aux enseignants arrêtés, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée ( SLECG) a tenu son Assemblée hebdomadaire, dont l’objectif était de faire le point sur son mot d’ordre de grève et donner certaines instructions.
Pour se désaltérer, le farouche Syndicat, Aboubacar Soumah a affirmé qu’une stratégie entretenue par le gouvernement actuel, serait en cours pour déstabiliser les enseignants grévistes. Pour explique-t-il n’aura aucun effet sur son mot d’ordre de grève.
« C’est une stratégie qu’ils ont montée contre nous, en retardant les négociations jusqu’à la fin du mois. Sûrement, ils ont prévu quelque chose à ajouter, à la fin de ce mois. Mais ne soyez pas dupes. Il paraîtrait qu’ils ont procédé à l’augmentation en grade et en échelon, pour tous les travailleurs. Mais en principe, c’est un retard qu’ils ont accusé, qu’ils auront eu à combler, ce n’est pas une augmentation. Et même s’il y a augmentation, ce n’est pas nous qui l’avons négocié. Toute augmentation qui ne provient pas du protocole dûment signé entre le gouvernement et nous, reste un bonus », a soulevé déjà comme rideau, tout en ajoutant que cette nouvelle stratégie du gouvernement ne doit pas entrainer la suspension de la grève dans le système éducatif guinéen.
« Jamais, cette augmentation ne doit nous entraîner dans la suspension de notre grève, que tout le monde comprenne cela. Quelque soit l’augmentation, si elle est faite de façon unilatérale, elle reste nulle et sans effet », a lancé fort le patron du SLECG.
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Akila Soumah pour Oceanguinee.com