Ce lundi 3 Février 2020, le procès du jeunes, Abdourahmane Béla Bah, jeune Banquier et activiste de la société civile a fait sa suite au tribunal de première instance de Kaloum ce matin.
Accusé de trouble à l’ordre public et incitation à la révolte, ce jeune activiste et membre du FNDC a rejeté toutes les charges portées contre lui. En ces termes il déclare à la barre : « Je ne reconnais pas les faits »
Revenant sur les circonstances de son arrestation, il déclare être kidnappé le 25 janvier pendant qu’il était parti juste assister à la commémoration des victimes de l’agression 70, en particulier les pendus de 25 Janvier 1970.
« J’ai été kidnappé et séquestré depuis le 25 janvier alors que j’étais venu pour la commémoration des pendus du 25 janvier 70 », a-t-il dit.
Il révèle que 48heures avant mon arrestation, il a été averti de son arrestation, mais il aurait dit à ce dernier qu’il est hors de question de fuir le pays.
« J’ai été alerté comme quoi je dois être arrêté. On m’a demandé de fuir le pays. J’ai dit à mon informateur qu’en aucun cas je ne fuirai. Ainsi, ce jour après la marche des victimes du camp Boiro, j’ai été arrêté, cagoulé et jeté dans un pickup vers une destination inconnue. A 22h, j’ai été mis dans une cellule de 16 m2 sans rien manger à la Direction centrale de la police judicaire (DPJ) après ma déposition » avant de poursuivre: « On m’a attaché pieds et mains liés avec une cagoule de 11h à 22 heures »
« Mr le juge vous savez bien ce qui se passe, mais vous n’avez pas le pouvoir de changer les choses », a-t-il lancé, l’air très confiant.
Abdoulaye Fogo Balde pour oceanguinee.com
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