Des leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), ont animé une conférence de presse mardi, 18 février 2020 à Conakry. En prélude de cette conférence a la maison de la presse, les pourfendeurs de la constitution ont dénoncé l’attitude des centres hospitaliers publics qui, selon eux, refusent de recevoir les corps des victimes lors des manifestations organisées par le FNDC. Prenant la parole, le responsable chargé de la planification et la stratégie dudit Front, a fustigé le comportement des directeurs de ces centres hospitaliers.
« Si dans un Etat, les structures sanitaires équipées de médecins, d’infirmiers et de docteurs d’État qui ont prêté serment de soigner même le plus pauvre des guinéens, rentre dans un militantisme aveuglé pour se mettre à la solde du prince et de son clan mafieux, je pense bien que nous sommes dans un Etat néant. Mon message est un message très clair et je m’adresse au deux responsables des deux structures sanitaires de Conakry, il s’agit de Dr Awada et de Madame Fatou Siké Camara, s’ils sont réellement au solde de monsieur Alpha Condé, s’ils ne reçoivent pas les futurs blessés et morts dans les hôpitaux, ils verront le FNDC », a déclaré Sékou Koundouno.
Plus loin, il menace de traduire ses responsables des hôpitaux devant les juridictions internationales. ‹‹ Dans les jours qui suivent pour tout cas de mort ou de blessé non reçus, la main sur le Coran, le FNDC les traduira devant les juridictions internationales. On ne peut pas comprendre que dans ce pays des cadres véreux qui n’ont aucun respect pour leur serment puissent violés la déontologie médicale», a dit Sékou Koundouno.
Aly Badara Akila pour Oceanguinee.com