La grande mosquée de La Mecque était quasiment vide dimanche. Du haut d’une tribune, l’imam a tenu une prière à huis clos. Devant lui, des agents de sécurité, certains portant des masques, se tenaient devant quelques fidèles répartis en rangées.
Un Aïd el-Fitr bien spécial, encadré par des restrictions et sous la psychose du covid-19. Cette fête marquant la fin du mois de Ramadan s’est déroulée, hier dimanche 24 mai, premier jour du mois de Chawal 1441 de l’Hégire (ère musulmane) dans un contexte tout particulier.
En Arabie Saoudite, les prières de l’Aïd se sont déroulées dans les deux mosquées des villes saintes de la Mecque et Médine “sans les fidèles”, avait annoncé samedi les autorités, qui craignaient à c’est que le bilan élevé de la pandémie (72 000 cas) ne s’aggrave avec les célébrations.
La mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, n’a pas été accessible aux fidèles.
Aissata Keita depuis Dakar pour oceanguinee.com
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