Faut-il désormais craindre le pire en Guinée? De part et d’autres les portes se ferment pour une opportunité de dialogue entre les acteurs politiques du pays. Les Guinéens vivront-ils des élections présidentielles apaisées cette année?
Amadou Damaro Camara, suite aux conditions posées par les adversaries politiques de sa formation politique, sort enfin de son silence et réponds à aux ténors de l’opposition Guinéenne, tiennent à la dissolution de l’assemblée nationale.
Pour lui, il faut savoir négocier et négocier surtout sur le possible.
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“ J’ai toujours voulu du dialogue, j’ai fait les relations économiques internationales. Mais le principe de la négociation, c’est de tout faire pour préserver aussi les intérêts de la partie d’en face. Quand on dit à l’avance que vous ne reconnaissez pas le président de la République, les élections, la CENI, la cour constitutionnelle, l’assemblée nationale, avec qui vous allez négocié ? Mon bureau est là, personne ne bouge si demain, on veut nous voir. Il est arrivé qu’on reçoive des syndicats ici pour mettre fin à des grèves. Nous savons le faire, nous sommes ouverts’’.
Avant de revenir sur la question de la falsification de la constitution. Sur ce, il souligne :
“ Quand on a parlé falsification de constitution, j’ai apprécié la réplique du président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle. Il a dit que lorsqu’on récuse un restaurant, on ne s’intéresse pas à son menu. Dans les négociations, on négocie sur le possible. On ne négocie pas sur l’impossible. Dans l’ancienne constitution, tout comme la nouvelle, ce n’est pas par des accords politiques qu’on peut dissoudre une assemblée nationale. Et surtout quand on demande de ne plus reconnaitre les institutions, de faire venir la communauté internationale pour remettre la Guinée sous protectorat pour pouvoir s’assurer qu’on ne peut parler entre guinéens quand le petit blanc est assis à côté’’.
Amadou Damaro dit que lui et ses collègues sont ouverts au dialogue, mais souligne qu’il faudrait avant tout avoir une base de négociations.
“Nous sommes ouverts au dialogue. Je ne crois pas à la violence. Personne n’a rien gagné dans la violence. Il faut bien qu’on ait une base de négociations’’,
Abdoulaye Fogo Balde pour oceanguinee.com