L’affaire Nanfo continue à alimenter la chronique. Après le premier imam de la grande mosquée fayçall, c’est l’inspecteur régional des affaires religieuses de Labe et premier imam de la grande mosquée de Labe qui a laissé entendre son orientation.
Pour cet autre notable, il est formellement interdit en islam de prier dans une autre langue que l’arabe. Toutes fois, précise-t-il, lors des prières surérogatoires ou mortuaires, il est bien permis de faire des invocations dans dans une autre langue.
Nous vous invitons à le lire :
« Il n’est à sa première fois. Celui de kankan il a dit qu’ il effectue ses prières en malinké et nous disons que cela n’est pas accepté par l’islam. Depuis l’avènement de l’islam, la religion n’a pas de modification. Et depuis son avènement il nous a montré comment le pratiquer. Et si quelqu’un invente une autre chose, nous savons que cette personne veut semer la pagaille dans la religion. Si aujourd’hui on nous dit que chacun prie dans sa langue maternelle ça ne sera plus «nizzamaa» ce qui veut dire qu’il n’y aura plus d’organisation cela n’est pas normal. A plus forte raison ce que le bon Dieu a dit dans le Coran «ina anzalnahou ghourhanan arabyan», ce qui veut dire qu’on a fait descendre le Saint Coran en langue arabe, donc tu n’as pas le choix. C’est dans la langue arabe que tu peux réciter la fatihah et la sourate qui va s’en suivre ainsi de suite .C’est vrai qu’ après le soudjoud surtout lors des prières surérogatoires, la personne peut faire des invocations dans la langue qu’elle maîtrise, cela est permis.
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Il est aussi permis lors d’une prière mortuaire si tu ne parle pas l’arabe, tu peux t’exprimer dans la langue que tu maîtrise pour faire des invocations pour le défunt…Mais la prière, elle n’est pas autorisée si ce n’est pas en arabe», soutient El hadj Mamadou Badrou Bah.
Abdoulaye Fogo Balde pour oceanguinee.com