Au sortir d’une réunion d’échanges, avec les diplomates et ambassadeurs accrédités en Guinée, sur la situation électorale, le ministre de la justice, Me Mory Doumbouyah, à la présence de ses homologues de la sécurité et des affaires étrangères, s’est montré ferme sur les troubles postes électorales qui prévaut actuellement dans le pays.
Lisons – le :
«Nous ne sommes pas dans une République bananière, nous sommes dans un État souverain, qui a ses règles. Et nous sommes en matière de compétition électorale. Nous tenons respect des lois de la République. Aucune velléité de déstabilisation des institutions ou de l’ordre public ne sera tolérée. L’État prendra toutes les mesures pour faire régner l’ordre et la sécurité dans le strict respect des lois».
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En ce qui est de la sécurité postée autour du domicile du leader de l’UFDG, le ministre précise :
«Il s’agit des mesures de sûreté dans l’intérêt même de ce candidat, et dans l’intérêt de la République. Il y a des velléités de représailles des deux bords, il y a des extrémistes des deux bords. Il est du devoir de l’État, d’aménager des mesures de sûreté pour ne pas tomber dans un scénario à la rwandaise. Parce que, nous connaissons le plan machiavélique du camp d’en face. C’est de nous amener et de nous traduire dans des scénarios d’atteinte à l’intégrité physique d’une personnalité politique, pour qu’on crie à des violences à relent ethnique. Le rôle de l’État, c’est de préserver l’ordre et la sécurité pour éviter que le pire ne bascule dans un cycle de violence. En ce qui concerne des mesures prises également au niveau des sièges ou n’importe quel endroit, il est du devoir et des prérogatives des officiers de police judiciaire, lorsqu’ils sont autorisés par Monsieur le procureur, d’enquêter et de traquer tout fauteur de troubles. Ce que nous sommes en train de faire. Tous les fauteurs de troubles seront traqués jusqu’à leurs derniers retranchements».
Alas Toure pour oceanguinee.