Hier mardi lors du lancement du cadre de concertation entre les journalistes et les services de sécurité dans un réceptif hôtelier de Conakry, Général Bafoe dans son intervention n’a pas marché autour d’un pot pour annoncer l’obligation de rétablir l’autorité de l’état. « Après Dieu c’est l’Etat » a-t-il souligné.
Ci-dessous une partie de son intervention :
« Il faut que vous sachiez que vous êtes tellement importants que vous êtes même plus importants que nous, même si c’est aussi vrai que sans sécurité le journaliste ne saurait exister parce que, pour que vous veniez sur le terrain pour faire des reportages, il faut que vous soyez en sécurité. Comme je l’ai dit l’autre fois, un journaliste, s’il dit la vérité peut sauver un pays mais s’il fait le contraire il peut aussi mettre en péril, tout un pays car ce n’est pas toutes les vérités qui sont bonnes à dire. (….). Vous avez le droit de dire tout ce que vous voulez mais parfois, pour sauver la République et sauver nous autres, vous devez vous passer de certaines informations. (…).
Le métier que vous exercez et celui que nous exerçons ne sont pas les mêmes. La sécurité est républicaine. Elle est à la disposition de l’autorité civile légalement établie. C’est comme la situation de notre pays à ce jour.
Le président est élu, il a été investi par la Cour constitutionnelle. C’est lui le patron pour les six prochaines années. Et que quelqu’un essaie de défier l’autorité de l’Etat, et qu’un membre de la sécurité essaie d’accompagner cela, il sait là où il doit aller. (…). Après Dieu c’est l’État. La restauration de l’autorité de l’État, c’est coûte que coûte, vaille que vaille. Ça n’a pas commencé en Guinée, regardez aux alentours et dans d’autres pays ailleurs. »
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Alas Toure