Ce n’est plus un doute pour les guinéens. Dans n’importe quel jour si le prix du litre grimpe a la pompe et que le baril reste à son niveau actuel. En tout cas, c’est ce que vient de dire le ministre Diakaria Koulibaly chez nos confrères de la radio Fim fm, dans l’émission ‹‹ mirador ›› qui s’est appuyé sur l’augmentation du prix du carburant en Guinée. Répondant à la question de nos confrères, l’actuel ministre des hydrocarbures a mis en claire cette réponse sur la table de nos confrères sans prendre le détour.
« Je vais vous dire clairement. Puisque nous sommes dans une dynamique de flexibilité du prix du carburant à la pompe. Si d’ici a la sortie du mois de carême, le baril baisse considérablement, on pourrait recalculer et voir s’il y a nécessité d’augmenter ou ne pas augmenter. Mais, si le baril reste a son niveau actuel, vous savez qu’actuellement le baril il est a 65 dollars. À un moment donné, même c’était parti jusqu’à 69 dollars. Donc, si le baril reste a ce niveau-là, naturellement au sortir du mois de carême, il y aura une augmentation. Il faut le dire clairement », informe le ministre Diakaria.
Dans sa logique de remettre, ses propos, le ministre Diakaria a rappelé que cette question de maintenir ou de fixer le prix du litre a la pompe reste dit-il très mal comprise par la population.
« Je rappelle que tous les mois, la structure du prix est faite en fonction de l’évolution du prix de baril à l’international. Le calcul donc est fait en fréquence mensuelle. Et, chaque mois, on calcul le prix réel. Donc le prix en fonction du coût à l’international que l’on compare au prix officiel. Quand le prix réel calculé est supérieur au prix officiel, on a deux choix. Donc deux options s’offrent à nous. Soit on augmente le prix du carburant ou l’État optionnellement se décide de subventionner, ou des impératifs sociaux. Donc ce qui est arrivé au mois de mars quand on a calculé la structure du prix, normalement au réel on était supérieur au prix de 9000 FG à la pompe. Nous les techniciens après le calcul, on a présenté la physionomie de la structure à qui de droit. Donc, à la hiérarchie qui avait la décision soit de nous instruire d’augmenter, soit d’instruire le ministre de l’économie de subventionner momentanément en attendant que nous sortions de la période du mois de carême qui se pointe à l’horizon. Donc c’est cette deuxième option qui a été prise. Et, c’est pour ça vous voyez sur la note d’instruction des réductions qui sont opérées sur des taxes de l’État », a-t-il ajouté.
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Abd Akila pour Oceanguinee.com