Si c’est la prison qui faisait de lui un peureux, le journaliste Amadou Diouldé allait s’excuser. Mais, vu sa probité morale et son indépendance dans ce métier de journaliste en tant que défendeur des acquis démocratiques et pour le respect de la voix des sans voix, il est resté solide devant le juge.
Cest bien ce matin au tribunal du première instance de Dixinn qu’il a démontré cela devant le juge. D’ailleurs, il assume ces propos et dit avoir interpellé l’élite guinéenne sur ce qu’il appelle inquiétude.
« La radicalité des propos du président de la République depuis 2010 contre la communauté Peulh évolue. C’est de la stigmatisation, ça m’a inquiété. En suite on a inséré le Manding Djallon. C’est ce qui m’a de plus inquiété. Il y a une Union des Roundés. J’ai donc eu peur de cette radicalisation du président de la République. C’est pourquoi, j’ai interpellé sur cette affaire. Il y a eu la preuve sur l’axe. Et, la région la plus militarisée du pays est celle du Foutah. Cela est inquiétant. Alpha Condé a dit que quiconque ne vote pas pour lui, vote pour Cellou Dalein Diallo, le candidat du Foutah. Mais Cellou Dalein n’est pas le candidat du Foutah. Il y a des gens qui insultent en longueur de journée mais ces derniers sont toujours reçus à la Présidence de la République. Je parle de Gneloy et sa sœur et de Korboya. Donc il y a deux poids, deux mesures. Avec l’évolution de cette radicalisation du Président, il veut exterminer les Peulhs. Je n’ai pas dit qu’il extermine, mais il veut exterminer », a précisé sans inquiétude le prévenu.
Nous y reviendrons…
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Abd Akila pour Oceanguinee.com