Pour le bien-être de la vie sociale et la lutte contre la cherté des cérémonies sociales, les plaintes verbales, les divorces fantaisistes et le gaspillage de l’argent, la ligue islamique de Timbi-Tounni, a élaborée un document rugissant désormais les règles et principes pour la tenue des cérémonies sociales (Mariage, baptême, décès et feu veuvage) dans sa sous-préfecture.
Ci-dessous les quelques articles :
Article 5 : la cérémonie du mariage se déroulera chez la famille de l’epoux .
Article 6 : il est interdit de cacher la future mariée sous quelque prétexte que ce soit empêchant la future mariée d’être disponible au moment du voilage .
Article 7 : il est interdit à la future mariée de se rendre dans un salon de coiffure le jour de son mariage.
Article 8 : les cortèges, l’animation musicale, l’invitation artiste/musicien ou équivalent, les caméras et photo d’ordre commercial, ” Bayan ” et la robe 👗de mariage occidentale sont interdits .
Article 9 : il est interdit de fixer l’argent aux habits , aux chaussures et aux parapluies .
Article 10 : il n’est pas autorisé à la future mariée de réclamer de l’argent avant leur mariage .
Article 11 : il n’est autorisé d’envoyer pour la légalisation du mariage (kumpital) que : la dote, les noix de colas, le tapis de prière de la maman , fanda kumpital, 10.000gnf pour la mosquée et les frais du certificat et de l’acte du mariage ( actuellement 100.000gnf les deux pièces ).
Article 12 : la dot minimale pour une fille qui n’a pas été mariée auparavant et n’a aucun enfant est de 1.000.000gnf
Article 13 : la dot minimale d’une femme divorcée ou veuve est 600.000gnf
Article 14 : la dot sera versée le jour du mariage.
Article 16 : la somme pour le tapis de prière de la maman est de 200.000gnf .
Article 17 : Fanda koumpital 100.000gnf plus les colas , fanda foutou 150.000gnf .
Article 18 : dans la valise , il ne doit y avoir que sept complets de qualité y compris celui que la mariée doit porter après avoir enlevé le voile traditionnel, trois paires de chaussures de qualité, un tapis de prière et quelques petits objets de parures ou de toilettes .
Article 25 : il est interdit de porter la mariée au corps à corps
Article 27 : les cotisations conditionnées sont interdites : il s’agit par exemple de dire dans une famille que chaque membre doit participer à hauteur de tel ou tel montant ou objet pour telle cérémonie. Or tout le monde ne dispose pas les mêmes moyens . Alors chacun participe selon ses moyens et sa volonté.
Article 31 : les boissons gazeuses ou jus sont facultatifs et limités à 8 casiers au maximum.
Pour les divorces légaux, les époux disposant d’enfants à bas âge doivent trouver un consensus pour leur entretien (Article 33)
Par ailleurs, tout homme qui divorce suite au manque de respect de ses obligations ne doit être soutenu pour un remariage et vice-versa, selon les termes de l’article 34.
L’article 35 interdit aux parents de cacher les défauts de son fils ou de sa fille dont ils sont au courant : grossesse, crise, maladie contagieuse, diabète, cancer, folie instantanée, vol, etc.
Selon les dispositions de l’article 39, la ligue islamique et les imams peuvent s’autosaisir d’un mariage et l’invalider si la procédure religieuse n’a pas été respectée.
Des sanctions pécuniaires sont prévues pour les contrevenants.
Article 58 : toute personne qui violera ces règles s’exposera à une amende consensuelle de 3 000 000 Gnf frappés de 10% à chaque infraction commise de plus dans la même cérémonie, sans quoi elle se verra isolée dans les différentes couches de la société de Timbi Tounni.
La ligue islamique invite tous ses démembrements de veiller à l’application de ces décisions prises le 7 mai dernier.
Sadou Bah
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