Guinée – Processus électoral : la gestion des contentieux et la prévention des conflits électoraux en débat.
La CENI en collaboration avec IFES avec l’appui financier de l’USAID organise, du 13 au 16 juillet, un atelier modulaire BRIDGE (bâtir des ressources en démocratie, gouvernance et élections) sur la prévention des conflits et la gestion des contentieux électoraux.
Ledit atelier réuni dans un complexe hôtelier de Conakry une trentaine de cadres de la CENI et de la Cour Constitutionnelle.A la faveur de la cérémonie d’ouverture, le commissaire Bakary Mansaré, vice-président de la CENI a vivement remercie les partenaires notamment IFES Guinée pour son appui.
D’après lui, son institution a réussi à relever beaucoup de défis à travers l’organisation des précédentes élections. Cependant, estime-t-il, l’organe de gestion des élections ambitionne d’être un modèle dans la Sous-région en matière d’organisation d’élections crédibles, transparentes et démocratiques. Pour cela, M. Mansaré soutient qu’il faut renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs majeurs du processus notamment la CENI et la Cour constitutionnelle. Il sollicite l’appui des partenaires afin d’élargir ce programme à d’autres acteurs du processus électoral.
Pour le directeur du cabinet d’expertise électoral de Guinée (CEEG), Pathé Dieng, le module bridge est le cours de perfectionnement professionnel le plus complet qui existe dans le domaine de l’administration électoral. D’après lui, ce module a été mis au point par l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA), la commission électorale australienne (AEC), la division de l’assistance électorale des Nations unies (UNEAD), le programme des Nations Unies pour le développement et la fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES).
Selon M. Dieng, tout processus électoral est conflictogène par naissance. Puisque les acteurs ont pour objectif la conquête et l’exercice du pouvoir par des moyens démocratiques. C’est-à-dire gouverner par le peuple et pour le peuple. Dans ce cadre, poursuit-il, tous les pays ont mis en place des structures et organes pour organiser des élections crédibles transparentes et dont les résultats seront acceptés par tous.
Pour atteindre cet objectif, le renforcement des capacités des acteurs majeurs du processus électoral notamment la CENI et la Cour Constitutionnelle s’avèrent nécessaires. Surtout que les deux institutions organisent des élections et vident le contentieux.
Alhassane Barry
Les commentaires sont fermés.