Cellou Dalein Diallo, Président et leader de l’UFDG à la visioconférence organisée à l’occasion du lancement du Manuel « Initier, planifier et gérer des coalitions » s’est dit satisfait. Une initiative du réseau libéral Africain, en partenariat avec la Fondation Friedrich Nauman, le VVD, D66 et l’Internationale Libérale.
A préciser que cette webmair a connu la participation de plusieurs partis politiques libéraux d’Afrique, du Moyen-Orient & d’Afrique du Nord, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine, a été organisée par le Réseau Libéral Africain en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann, le VVD, D66 et l’Internationale Libérale.
Intervenant sur la Coalition des partis politiques, l’opposant Guinéen précise :
» Les coalitions en Afrique ne se posent pas en terme de proximité idéologique, sur la base des sensibilités et conviction. Nous avons en Afrique des pouvoirs qui veulent s’éterniser, alors les coalitions sont beaucoup plus portées vers l’alternance et parfois on a un parti qui partage théoriquement la même sensibilité avec celui qui est au pouvoir. Mais le président ne veut pas quitter le pouvoir parce qu’il a déjà modifié la constitution, inféodé complètement la justice qui n’est pas du tout neutre et indépendante et vous voulez l’alternance. Donc pour obtenir l’alternance, elle devient la priorité, vous combattez même un président qui se réclame de la même idéologie que vous, il est libéral pendant qu’il est devenu dictateur. Donc la priorité de tous les partis politiques de l’opposition c’est l’alternance, c’est à dire comment faire partir un président qui était devenu libéral, mais qui a fini par être dictateur. Alors là c’est le pragmatisme.
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L’alternance est mise en avant, on s’aligne même à des partis qui sont plus proches du socialisme ou du communisme avec un parti qui est au pouvoir mais il ne veut pas quitter. C’est déjà renier les valeurs sur la base desquelles il est arrivé au pouvoir. Par exemple, en Guinée notre parti UFDG est allé avec l’UFR en coalition, il n’y avait aucun moyen de perdre ces élections avec cette alliance en 2010, mais les autorités de la transition ont désigné un monsieur, plutôt que de donner le pouvoir à celui élu.
C’était une délinquance électorale telle que c’est devenu le combat pour que l’alternance devient difficile….et lorsque le président a voulu se maintenir au pouvoir, il a sauter le verrou en violent son serment et la constitution. Les guinéens se sont battus , il y a eu 150 tués à bout portant, certains ont été enterrés nuitamment en pleine forêt pour cacher les preuves. » A-t-il fait mention devant ses paires du panel.
Hassane Diallo