Invité de l’émission ‘’ Le Perroquet’’ du Groupe Évasion Guinée.dans le cadre du dialogueen cours, le ministre d’État, Conseiller Spécial du Président, en même temps porte-parole du gouvernement a rappelé que le dialogue est un exercice démocratique continue.
Lisons le :
« Le dialogue comme un processus continue demande beaucoup d’efforts, beaucoup de patience, beaucoup de persévérance. II ne me semble pas qu’il y ait un seul guinéen qui ne souhaite pas la paix pour note pays, et dans notre pays. Je suis convaincu qu’il est de la responsabilité de chacun d’entre nous d’œuvrer à cette paix indispensable, à notre unité et à notre progrès à tous. C’est vrai, ça peut commencer difficilement. Il peut y avoir des contraintes à lever, il peut y avoir des conditions d’aller à un dialogue mais je suis convaincu qu’à la fin, chacun fera l’effort de se retrouver au tour d’une table pour discuter moins de ce qui nous unis que ce qui nous divise. Et ceux qui ont été désignés pour conduire ce processus et ceux qui viendrons compléter la liste sont des personnalités d’expérience, des hommes d’Etat qui ont un parcours, qui ont une histoire et qui sont suffisamment rompus à ce genre d’exercice pour pouvoir le conduire malgré les difficultés dans un esprit d’efficacité. Il leur appartiendra de se donner les moyens et de créer les conditions de la confiance pour que tout le monde se retrouve au tour de la table et discuter de toutes les questions sans tabou et sans exclusive. Il y aura nécessairement des difficultés, parfois des incompréhensions, et assez souvent des obstacles. Mais je suis convaincu qu’à la fin, la responsabilité va animer chacun et l’intérêt du pays va dominer les passions actuelles ». A-t-il souligné
A la question de savoir s’il est possible d’aller au dialogue ouvert sans les grands ténors de l’opposition ? Tibou Camara répond : « Pourquoi vous pensez ça se fera sans eux ou contre eux. Je viens de vous dire que le processus est un processus continue et que ceux qui ont été désignés pour conduire le dialogue vont certainement se donner les moyens et créer les conditions nécessaires à la participation de chacun et de tous. Je ne préjuge pas de la participation ou non des uns ou des autres encore moins de l’issue du dialogue. Mais j’ai confiance qu’on trouvera les moyens et créera les conditions pour que tout le monde réponde à l’appel du dialogue, parce que c’est dans l’intérêt de tous, et c’est la volonté exprimée par nos concitoyens. On ne va pas faire le dialogue avant le dialogue. On est en train de structurer le cadre de dialogue et de désigner ceux qui seront chargés de conduire le processus, une fois que tout cela sera terminé, on pourra parler des autres questions liées à la bonne conduite du dialogue et a un résultat heureux à la fin», a-t-il conclu.