Adnan Abou Walid al Sahraoui était considéré comme le commanditaire de l’assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens.
Le chef du groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al Sahraoui, a été «neutralisé» par les forces françaises («tué», a précisé l’Élysée), a annoncé Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi à jeudi.
«Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel», a ajouté le président français. L’EIGS est considéré comme l’auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette zone dite des «trois frontières» est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes: l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
Le chef de l’EIGS «est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane», a tweeté de son côté la ministre française des Armées Florence Parly, en saluant également «un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue».