maliweb.net- « Il est faux de dire qu’il s’agit d’une décision unilatérale de la France », indique la note du ministère français des Affaires étrangères dont l’authenticité n’a pas encore été confirmée par l’ambassade de France au Mali contactée par Maliweb.net. Selon le document la question avait été abordée de commun accord le 27 janvier 2021, lors de la visite de l’ancien président de la transition Bah N’DAW.

Sur l’abandon du Mali, les autorités françaises estiment qu’il est également « faux » de dire cela. « La transformation du dispositif militaire au Sahel ne constitue pas un départ du Mali », explique le document largement partagé sur les réseaux sociaux au Mali dont on retrouve une version officielle sur le HYPERLINK “https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/mali/evenements/article/mali-q-r-extrait-du-point-de-presse-27-09-21″site du Quai d’Orsay. Selon la note, la France reste engagée aux côtés du Mali et des autres Etats du G5 Sahel, avec une force de 3 000 hommes.

Affaire Wagner

 Dans la note, les propos deviennent assez inamicaux lorsque l’affaire Wagner est évoquée. La société militaire privée russe est désignée comme une « milice payante, qui accablera le budget du Mali de manière insoutenable », explique la note soulignant que l’appui de Barkhane ne « coûte rien aux finances maliennes ».

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Cette « milice », selon le document, fournirait un appui de conseillers et de protection des hautes personnalités. « Une activité en capitale, loin des localités concernées »« Il semble inacceptable pour la Nation malienne de voir ses maigres moyens utilisés pour protéger à Bamako ceux-là mêmes qui sont censés être au front », charge le document contre Assimi Goïta et ses frères d’armes.

Mamadou TOGOLA/maliweb.net