Tensions avec Mohamed Béavogui, limogeage de la ministre de la Justice, soupçons autour d’un « cabinet de l’ombre »… Ces dernières semaines, de premiers accrocs sont apparus entre le président et les civils, et la popularité des autorités de transition pourrait en pâtir.
« Pour être l’homme de son pays, il faut être l’homme de son temps. » C’est un royaliste français du XVIIIe siècle que le Premier ministre guinéen a fait le choix de convoquer au moment de présenter ses vœux au chef de l’État. « Homme de votre temps, vous l’êtes, par vos choix, vos convictions et votre amour pour notre pays », a poursuivi Mohamed Béavogui à l’attention de Mamadi Doumbouya, paraphrasant François-René de Chateaubriand. Un hommage lyrique qui ferait presque oublier les tensions du passé. Presque.
Nommé il y a trois mois exactement, le technocrate Mohamed Béavogui a été nommé alors qu’il s’apprêtait à goûter aux joies de la retraite dans son pays après des années passées à l’étranger. Ce poste de Premier ministre, il le voulait depuis longtemps. Il avait déjà même failli l’obtenir, en 2007.
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