A l’entame des débats, le représentant de l’ONU au Mali a briefé le Conseil de sécurité et a rappelé aux 15 membres les circonstances dans lesquelles se sont tenues les Assises nationales de la refondation ainsi que leurs conclusions.

Pour lui, l’ONU continuera à être aux côtés des autorités maliennes, de la Cédéao et de l’UA pour ne pas échouer cette transition. Après tout dira-t-il, « le soutien à la transition est bien inscrit au mandat de la Minusma »

Après l’exposé d’Adam Dicko, la jeune militante de la société civile malienne Adam Dicko, La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont quand à eux rejetés catégoriquement une transition de 5 ans au Mali et ont donc d’office soutenu les sanctions annoncées par la Cédéao et l’Uemoa.

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Contrairement à ces puissances, la Russie et la Chine ont plaidé pour la non-ingérence au Mali.

S’agissant des sanctions de la CEDEAO, le représentant russe Vassily Nebenzia a dira qu’il « serait irresponsable dans les circonstances actuelles de laisser ce pays s’en remettre à son destin, notamment pour ce qui est de réduire l’aide militaire et socio-économique à ce pays. L’imposition de sanctions contre ce pays qui rencontre déjà bien des difficultés pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile ».

Nous y reviendrons…