Alors que les combats continuent dans le nord de l’Éthiopie, et notamment en région Afar, les chefs d’États africains étaient réunis dans la capitale Addis-Abeba pour le sommet de l’Union Africaine ce weekend. L’UA travaille depuis plusieurs mois à une résolution du conflit au Tigré. Ces tentatives sont restées des échecs jusqu’à présent. L’Union assure qu’elle va redoubler d’effort pour arracher un cessez-le-feu.
L’Union africaine a nommé son envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique en août 2021, soit presque un an après le début des hostilités dans le nord de l’Éthiopie. Depuis, les différentes navettes d’Olusegun Obasanjo entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens sont restées infructueuses, les deux parties étant sourdes aux appels à la paix.
Ce dimanche, la commission Paix et Sécurité de l’Union africaine s’est défendue de passivité et d’inaction. « Nous travaillons sur cette crise depuis le premier jour », a déclaré le commissaire Bankole Adeoye, notamment avec l’envoi de trois émissaires à Addis-Abeba lors du début des hostilités en novembre 2020. Trois émissaires qui ont été immédiatement éconduits à l’époque par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
Visite cette semaine au Tigré
Après le sommet, l’équipe d’Olusegun Obasanjo va s’élargir et bénéficier d’un budget augmenté. L’émissaire, quant à lui, voyagera de nouveau cette semaine au Tigré.
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Autre paramètre, à partir de 2022 la marge de manœuvre de l’Union africaine devrait être facilitée, car l’Éthiopie a perdu son mandat au sein du conseil Paix et Sécurité.
Par rfi.fr