Intervenant ce mardi 8 février, chez nos confrères d’espace fm, dans l’émission les “Grandes Gueules” , Ibrahima Diallo, responsable chargé des opérations du FNDC a revelé ce que furent les intentions du président de la transition Guinéenne par rapport à l’avenir du FNDC. Pour lui, après le putch du 5 septembre 2021, Colonel Doumbouya ne voyait plus la raison d’être encore du FNDC. Il fallait donc le dissoudre, ce, avec un ton menaçant.
Lisons le:
» Quand nous sommes arrivés en Guinée, après l’exil, que nous avions été accueillis, par la suite nous avons eu une rencontre avec le CNRD qui nous a convoqués à l’époque. C’était en fin septembre, trois (3) jours avant cette mission. On nous a envoyé dans une salle où nous étions entourés par des hommes encagoulés des forces spéciales avec des armes. Nous étions 4, il y avait Foniké Menguè, Koundouno, Sanoh et moi. Il y avait Bill qui était là aussi. Pour nous, c’était normal parce qu’on était dans une période de coup d’État. Par la suite, tous les membres du CNRD sont venus, ils sont rentrés dans la salle, à l’exception du président du CNRD qui était attendu. Après, tout le monde est ressorti et ils ont demandé à quelqu’un de venir nous chercher, ceinturés par 10 membres des forces spéciales avec des armes. Après, ils nous ont conduits dans une salle à la présidence. Ici aussi, on a attendu, entourés par des hommes en armes. Il y a les membres du CNRD qui sont rentrés mais pas le président. Sadiba, le Chef d’État Major des Armées a pris la parole au nom du CNRD pour dire qu’à partir d’aujourd’hui stop au FNDC, mettez fin au FNDC, il faut dissoudre le FNDC avec un ton menaçant. Le colonel Amara Camara a renchéri avec la même chose ». A-il fait savoir avant de pouruivre en faisant savoir cce qui a été à leur tour , leur reaction.
» Nous avons répondu également avec un ton menaçant et une réponse ferme pour dire que le FNDC c’est notre identité. Et pour nous, nous avons été tellement doux pour accompagner le CNRD pour une transition paisible, mais il faut dire que notre combat n’est pas terminé. Nous, nous sommes en train de travailler pour accompagner le CNRD à notre manière, à-travers le suivi et la veille ».