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Mamadou Sylla s’attaque à Ousmane Kaba : ‹‹ ce sont des mensonges ››

Plus rien ne va entre le président du parti PADES, Ousmane Kaba et le président de l’UDG, Mamadou Sylla qui ne fait plus de cadeau à son ancien ami qui a tiré à boulet rouge chez nos confrères de FIM FM. S’agissant d’Air Guinée, Mamadou Sylla qui, dans une interview accordée à nos confrères de mediaguinee s’est violemment attaqué au patron de Koffi Anan. 
Lisez sa sortie : 
‹‹ Mais Ousmane Kaba raconte sa vie. Et d’abord, en ce que je sache,  il n’a pas un cabinet d’audit, il n’a aucune expertise qui peut évaluer un avion, il n’était ni ministre des Transports, ni ministre des Finances. Si ses collègues ont fait ce travail et lui il a cette haine depuis qu’on l’a chassé du gouvernement. Et moi, je sais pourquoi on l’a chassé du gouvernement. Je sais très bien parce que j’étais ami au président [Lansana Conté], je sais pourquoi. Donc, si maintenant il a la haine soit contre moi ou contre les ministres qui étaient en charge à l’époque, moi je crois qu’il n’a pas l’expertise, il n’a ni un cabinet, ni l’expertise en avion. Il n’est pas avionneur. Vous savez, dans le monde d’aujourd’hui, on ne peut pas mentir. Il y a internet, il y a même le site de Boeing. Vous allez voir le Boeing, quand tu dis 20 ans, mon avion a 20 ans ou je cherche un avion de 20 ans, 30 ans ou 40 ans, ils vont te montrer avec toutes les données et même les vols qu’il a effectués comme le compteur d’une voiture. Et donc, c’est en fonction de ça que le prix est fixé. Il faut aller sur le site de Boeing. Donc je ne sais pas où il a pris son truc-là. Moi je suis client, j’ai acheté. Et quand j’ai acheté, dans la convention là-bas, le paiement est là-dedans. Le premier paiement, c’est 2.500.000 dollars que j’ai payé, qui est dans la convention-là , parce que l’avion était en Israël. Donc ça c’est le premier montant. Quand tu enlèves ça dans 5 millions, il reste 2.500.000 dollars. Les travailleurs étaient là à dire qu’on ne peut pas privatiser Air Guinée s’ils n’ont pas leur argent réglé. C’était un million et quelques dollars. À l’époque, ils m’ont dit de payer ça aux travailleurs, j’ai payé ça. Ça fait combien déjà ? Ça fait plus de 3.500.000 dollars sans compter tout ce qu’Air Guinée devait comme argent, je veux parler du droit de survol, c’est-à-dire quand tu quittes la Guinée pour aller au Sénégal, et du Sénégal en Côte d’Ivoire, ainsi de suite, l’avion partait à toutes ces distances. Donc tout ce temps, Air Guinée ne payait pas l’argent, c’est l’Etat. Donc ils ont évalué tout ça, et comme je ne voulais pas que l’avion que j’ai acheté soit saisi, ils m’ont autorisé à payer tout ça. Vous savez que j’ai été audité par un audit international. Ça c’est dans le cadre de la transaction qui s’est passée entre le groupe Futurelec et l’État guinéen. Tout le monde a vu ce rapport là. Donc, ils ont pris tout, il y avait un solde de 300 et quelques mille. Ils ont pris ça en compte, l’ensemble de la transaction entre nous. Il y a ce que moi j’ai livré avec les véhicules et tout. Un journaliste a même dit qu’on a passé un audit sans appel d’offres, mais je tombe des nues. J’ai repondu : est-ce qu’il est procureur, juge d’instruction ou avocat? Alors il n’a qu’à laisser le journalisme et qu’il s’occupe maintenant de tout ce qui est juridique parce que ce n’est pas son rôle. On a tous les documents qu’il faut et même le paiement, le chèque qu’on a payé à l’auditeur à l’époque pour ses honoraires. Après avoir fait un appel d’offres, ils (cabinet FFA & Ernest Young) ont gagné. Après, on a fait un contrat entre moi et l’État. Après, ils ont commencé le travail, ils ont dit qu’il faut payer 50% au départ. On a payé les 50% et l’État 50%, on a fait le travail. Ils ont fini, ils ont rendu le rapport. Ils ont dit de croiser les dettes, on a croisé les dettes, la situation de Air Guinée est dans ça. Toutes les marchandises que j’ai livrées sont dans ça, y compris les véhicules et tout. Finalement, ils ont tiré le solde en ma faveur. À l’époque, avec Daouda Bangoura, qui était gouverneur de la BCRG (banque centrale de la République de Guinée), on a signé le croisement de dettes tripartites. Et c’est après ça qu’ils m’ont fait des titres d’État avec échelonnement de paiement. Alors, qu’est-ce que tu veux de plus, quand quelqu’un a audité et toi tu veux rentrer dans cet audit-là on dirait tu es Inspecteur de police ou Colombo. Si maintenant il doute de l’audit-là, il n’a qu’à aller prendre l’auditeur. Il dit que lui (journaliste) il a vérifié avec les militaires, mais ce sont des mensonges. Et si ça continue comme ça, ça ne sera plus la peine de parler avec les journalistes en Guinée ››, a-t-il violemment dit cela dans le micro de nos confrères.
A suivre…
Aly Badara

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