Prenant la parole, la ministre de l’information et de la communication est un peu revenue sur cette occasion qu’elle appelle une promesse ténue par son patron, Mamadi Doumbouya.
« Ce mardi est un grand jour et il le demeurera. En effet pour ceux qui se souviennent le 07 janvier dernier à l’occasion d’un déjeuner de presse offert par le colonel Mamadi Doumbouya aux médias, nous lui avons soumis des doléances. Aujourd’hui, après 38 jours, la doléance dont la solution semblait la moins immédiate possible est satisfaite. Le 07 janvier 2022 et le 15 février 2022 seront gravés dans les annales de l’histoire de la presse guinéenne. L’occasion est opportune de rappeler qu’il (Colonel Doumbouya) souhaite que la presse guinéenne soit libre, responsable et professionnelle. C’est pourquoi, en son nom et au nom de son excellence monsieur le premier ministre chef du gouvernement, je vous invite humblement à prendre bien soin de cet édifice en bon père de famille », a lancé madame Picemou.
Comme a le voir sur son style de timidité, Amara Camara qui a pris la parole au nom du Colonel, Mamadi Doumbouya a affirmé que l’octroi de cette pépite aux journalistes est le fruit des opérations de récupération des domaines de l’État entamée par la trasition a laquelle il appartient.
« Depuis quelques semaines il a été lancé les opérations de récupération des domaines de l’État. Dans ce sens, le CNRD a mené des actions sur le terrain. Et, ce bâtiment qui nous abrite cet après-midi fait partie de ces actions menées sur le terrain. Des terres sur lesquelles ce bâtiment a poussé appartiennent effectivement à l’Etat. Donc, le président me charge ce soir de vous dire que cette maison est désormais la vôtre. La maison de la presse guinéenne. Il ‹‹ le colonel Ndlr ) vous demande humblement d’en faire très bon usage et de travailler dans cette maison conformément à l’éthique et aux principes de votre métier. Que le CNRD ne sera pas une entrave au travail des journalistes dans ce pays »,a conclu la tête et les pieds du Colonel Doumbouya.