Invité chez nos confrères de fim fm dans mirador, le sorcier du droit à la cour d’appel, Alphonse Charles Wright, soutient que c’est un homme qui ne s’assume pas et qui serait même en train d’aller de concession en concession pour échapper à la justice du pays.
« Le procureur de la République près le tribunal de Mafanco m’a dit qu’il n’était pas d’accord avec la décision rendue en faveur d’Aboubacar Soumah. Je lui ai dit de relever appel s’il n’est pas d’accord. Celui-ci a fait appel et le dossier doit revenir à la cour d’appel. Nous étions en attente de cela, Monsieur Soumah dans une tournée de je ne sais quoi, remerciement ou de quoi, est parti dire que si on voit que ça ne va pas en Guinée, c’est les Malinkés. Qui peut me convaincre que si quelqu’un qui aspire être au sommet de l’Etat tient de tels propos, est-ce normal ? Quelqu’un d’autre peut se lever demain pour dire que s’il n’y a pas de courant, c’est les Peuls, s’il n’y a pas de routes, c’est les Soussous, etc. Je sais que l’exercice du droit politique est un exercice constitutionnellement reconnu partout dans le monde. Mais il y a la limite qui est l’unité nationale. Lorsque vous dites ethnie, régionalisme, c’est une infraction. Quiconque utilise l’ethnie ou la région pour attirer l’estime de quelqu’un, je l’ai dit, ils n’ont qu’à le rechercher suivant la procédure de flagrant délit et de le mettre en arrêt. Il (Aboubacar Soumah Ndlr) a quitté 3 de ses concessions, il fuit un peu partout. Quelqu’un qui cri et qui n’assume pas, c’est quelque part une sorte d’irresponsabilité. Il faut assumer ce qu’on fait », indique Cahrles