« Dans ce communiqué il y a des choses qu’il faut préciser et cette fois-ci, à l’attention de la communauté internationale. Quand on parle de faire une enquête, j’insiste sur le fait que ce n’est pas à ce gouvernement qu’on demande une enquête. Pour la première fois qu’il y ait mort d’homme en Guinée pendant les manifestations et que l’on ait identifié cette personne et la condamnée, c’est au temps du colonel Mamadi Doumbouya. On n’apprend pas à un Etat souverain de faire une enquête, c’est son rôle de faire une enquête. Donc ça n’avait pas lieu d’être. On a aussi parlé des forces létales. Il faut savoir aussi que j’ai insisté auprès de nos partenaires, pour dire que quand on réquisitionne les forces c’est qu’il y a une graduation et que la police et la gendarmerie sont débordées. Plusieurs fois, on a vu l’armée dans les aéroports à Paris, de Bruxelles avec des armes létales. Mais ce n’est pas pour tuer, mais c’est pour protéger. Quand nous sortons aussi notre armée, ce n’est pas pour tuer, c’est pour protéger. J’ai insisté sur le fait que c’est eux qui ont formé notre armée, ils ne les ont pas formées pour tuer mais plutôt pour protéger la vie et l’intégrité de la Guinée »,a longuement expliqué Morissanda des AE.
Juste après cette sortie devant le G5, Morissanda affirme qu’ils ont clairement compris le message et rassurent que les Nations-Unies et le G5 sont juste là pour » accompagner » le processus de la transition dans un cadre défini par son gouvernement. Dans la même logique, il affaire d’ailleurs qu’il a insisté auprès des diplomates du G5, sur le fait qu’ils doivent tous œuvrer dans le sens« à apaiser ce pays et nous devons, le gouvernement et les partenaires, travailler pour ne pas se laisser manipuler », dit-il
Nous y reviendrons…