Pour la célébration de ses 100 jours à la tête du département de la justice Guinéenne, le ministre Charles Wright a animé une conférence. Et à cette occasion, il a aussi répondu à ses détracteurs, qui dit-il l’accusent de souvent procédé à des injonctions.
» … On dit que le ministre de la Justice donne beaucoup d’injonctions aux procureurs et finalement à quoi servent ces injonctions? Aujourd’hui à travers ces injonctions là, sur douze (12) injonctions, aujourd’hui plus de sept (07) ont abouti à des indices concordantes qu’il y a eu des cas de corruption et de détournement et ont permis de traduire les personnes concernées soit devant la CRIEF, soit devant les tribunaux de droit commun. Récemment vous avez suivi le cas de Guilao, c’est nous qui avons donné des instructions autour de ça et il y a d’autres dossiers. Il faut être de bonne foi, admettre quand même ce qui a été fait. Mais si nous nous inscrivons tous dans la négation de ne pas admettre ce qui a été fait, j’appelle ça de la mauvaise foi . On n’a pas besoin de parler de l’évolution qualitative de la justice guinéenne aujourd’hui
Aujourd’hui, la lutte contre la corruption a fait en sorte que le ministre de la Justice se fait passer pour le Procureur, souvent les gens le disent. Mais c’est mal connaître parce que dans notre pays, les gens n’ont jamais exercé leurs prérogatives, c’est-à-dire que c’est nouveau de voir qu’un ministre de la Justice engage des poursuites et pourtant d’autres sont passés, ils l’ont pas fait. Je ne laisserais aucune parcelle de mon pouvoir sans l’utiliser. Je dis encore à tout le monde, que ça soit avec ce gouvernement, que ça soit le cas des dossiers passés, si le ministère de la Justice est informé d’un cas de corruption, on réagira conformément à la loi. Aujourd’hui, c’est notre crédo, on ne saura exempter de cela pour quelques raisons que ce soient ».