M. Diaby a la barre, à révélé que les officiers supérieurs de l’armée d’alors étaient sous pression des soldats de rang pour la prise du Pouvoir par un éclat de coup d’Etat après la mort de feu Général Lansana Conté.
Face à Makambo assassiné dans une attaque lors de la tentative, colonel Diaby dit a qui veut l’entendre que Makambo a dit que s’ils n’arrivaient pas à prendre le pouvoir, ils seront tous égorgés.
« A l’époque j’étais le Directeur Général des Services de Santé des Armées. Lorsque le Président Lansana Conté est décédé, il fallait d’abord que je m’occupe de son corps. Le Général Sékouba Konaté m’a appelé pour me demander si je n’ai pas fini de préparer le corps. Au téléphone, ils m’ont dit seulement que nous devons nous voir au camp Alpha Yaya, mais on ne m’a pas parlé de coup d’État », a-t-il révélé.
Le procureur posant la question pour comprendre s’il avait constaté quelque chose au camp Alpha Yaya, M. Diaby qui ne tremble pas répond que c’était des militaires réunis au siège de BATA.
« J’ai trouvé un autre problème plus fort que moi. Ils (les militaires Ndlr) étaient réunis au BATA [ bataillon autonome des troupes aéroportées } devant le bureau du Général Sékouba Konaté. Lorsque je suis arrivé, Makambo qui était posté dehors, m’a reçu. Il m’a dit : » mon colonel entrez, vos amis sont dans le bureau de votre ami, le Général Sékouba Konaté. Si d’ici 04h du matin, vous ne prenez pas le Pouvoir on vous égorge tous, on met un sergent à la tête du pays. Malgré ma taille, j’ai grandi encore de plus. C’est comme ça que je suis renté les rejoindre dans la salle parce que je n’avais pas le choix. Lorsque je suis rentré, j’ai salué, mais personne ne m’a répondu. Je suis ressorti dans l’intention de fuir ››, a-t-il détaillé.
Affaire à suivre !