« Je ne suis pas contre mon frère Ousmane Gaoual, je n’ai pas des dents contre lui, et je ne suis pas pour sa chute, car pour moi sa réussite est la fierté de toute la famille. »
Tels sont les propos de monsieur Alpha Boubacar Diallo, jeune frère du ministre Ousmane Gaoual Diallo, détenu à la maison centrale de Conakry.
Dans nos échanges, monsieur Diallo après être revenu sur sa réaction survenue au bas du bâtiment abritant les locaux de nos confères d’Hadafo Médias, nous a fait savoir ce qui suit :
« Ce problème entre mon grand frère et moi date de quatorze (14) ans. J’ai essayé de le résoudre durant toutes ces années en famille, mais malheureusement, je n’ai pas eu une suite positive. Nous sommes en tout huit (8) frères et sœurs de même mère, et notre maman est à ce jour très âgé. Pour ce problème, j’ai été voir Elhadj Sans loi, coordinateur de la communauté Haali Poular, qui m’a promis de s’y mettre pour ramener mon frère à la raison, je suis allé jusqu’à rencontrer le président de l’association des ressortissants de Gaoual afin de nous aider à trouver un dénouement heureux à ce problème. Et le jour où j’ai été à espace fm, j’étais partis pour rencontre une sœur journaliste, je ne savais même pas que mon frère était l’invité du jour de la radio espace, si je l’avais su, je n’allais pas me rendre là-bas ce jour. Et depuis paris, j’ai aussi eu à contacter monsieur Talibé de FIM Fm et Akoumba qui est d’ailleurs un ressortissant de Gaoual. Mais tous ces efforts n’ont pas permis à c’est que mon frère et moi nous nous comprenions. »
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A la question de savoir, qu’après toutes ces vierges et sèches démarchent s’il a cherché alors à rencontrer le président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbbouye, monsieur Diallo répond :
« J’ai bien cherché à rencontrer son excellence, le président de la République. Pour cela, j’ai même contacté son excellence, le ministre Mory Condé avec qui j’ai d’ailleurs échangé sur wattshap et sur messenger, tout comme d’ailleurs, son excellence le ministre Charles Wright, ministre de la justice, mais très malheureusement tous les deux ne m’ont pas offert des suites favorables.» A-t-il affirmé avant d’ajouter :
« Le problème entre mon grand-frère et moi n’est pas une question d’un terrain ou de deux (2) parcelles, mais de plusieurs domaines et de bien commun. Je n’ai pas trouvé normal que mon frère récupère les papiers des domaines appartenant à notre maman, modifié ces papiers et en faire ses biens à lui. Nous sommes huit (8) fils et filles comme je l’ai dit, mais si mes autres frères et sœurs se taisent, moi je n’ai pas trouvé normal que notre frère s’approprie de nos biens communs pour lui seul. Et ceux qui disent que c’est nul de ma part de quitter depuis Paris pour venir réclamer des parcelles appartenant à nos parents, sachent que ce n’est pas nul de part d’agir ainsi. Aujourd’hui je suis détenu à la maison centrale, pour disent-ils de l’injure, mais je n’ai pas injurié. »
A la question de savoir s’il est à ce jour prêt à rencontrer son grand frère, le ministre Ousmane Gaoual, il répond :
« Comme je l’ai dit, je n’ai aucune dent contre mon frère. Il est mon frère après tout. Je n’ai pas demandé à Dieu d’être son jeune frère, tout comme il n’a pas demandé d’être mon grand-frère, personne de nous n’a d’ailleurs demandé à c’est que nous soyons de même sang. Cela dit donc que pour moi, lui devant des terrains, je le préfère, lui devant le pouvoir, je le préfère. Ecoutez, si toute suite mon frère me demande de le rencontrer pour échanger avec lui pour que nous mettions fin à ce problème, je vous assure que je serai le premier à le réhabiliter devant les médias et partout d’ailleurs. Si je ne le dis pas, ça serait de cacher une vérité. Mon frère est quelqu’un d’un bon cœur, il y’a en lui la bonne personne, çà je le reconnais. Je vous le dis, c’est une bonne personne.»
A la question de savoir, ce qu’il attend aujord’hui, Il repond :
« Tout ce que je veux est que je sors d’ici et que ce problème entre mon frère et moi, se termine dans les meilleurs manières. Je vous le redis encore, je n’ai pas de dent contre mon frère. Je voudrais bien à c’est que tout se termine bien. »