‹‹ la stratégie de défense aussi bien du parquet que des parties civiles, tout porte à croire, parce qu’on a été un chef d’Etat au moment des faits, cela constitue un crime. Le président Dadis a toujours été clair. Il a dit que moralement, il était le père de la nation. Mais, la responsabilité pénale étant individuelle et personnelle, il faut bien qu’on trouve le lien de causalité lié à l’ordre qu’il a pu donner ››, a-t-il dit sur Evasion.
Plus loin, Me. Haba comme c’est de lui il s’agit déclare que dans ce procès, nul ne peut démonter que Dadis, son client a donné un quelconque ordre.
‹‹ On n’en est plus là. Puisque l’affaire a été requalifiée avant que nous nous venions devant le tribunal criminel. Les juges d’instruction ont procédé à la requalification des faits. Parce qu’ils ont compris que nul ne peut démontrer qu’il a donné un ordre. Aujourd’hui, on parle de complicité par rapport à des faits dont tout le monde sait. Il n’a absolument rien à voir avec ça. Ceux qui fondent leur stratégie de défense sur comment enfoncer le président Dadis ont compris qu’ils ont tort ››, pique Me. Haba.
Nous y reviendrons…