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” Je ne suis pas ce guinéen qui va affaiblir mon État à l’international. Je ne le ferai pas.” Djani Alpha

Invité chez nos confrères d’espace fm ce mardi 13 décembre,  l’artiste activiste,  Djani Alpha n’a pas manqué de parler de ses difficultés qu’il éprouve, pour cause de voir son passeport fiché volé. 

Mais l’activiste dit ne pas être prêt à se déclarer exilé politique , et d’ailleurs qu’il ne rabessera jamais son pays à cause d’un différent.

Il déclare : 

” …Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry qui le même jour de mon acquittement pour délit non constitué est devenu ministre de la Justice a refusé formellement à ce que cette interdiction de voyager soit levée sur mon passeport. Mais à cette époque là, c’était qu’un problème national donc moi j’ai utilisé le terrain, je suis parti de la Guinée parce que j’avais des engagements. Maintenant pour sortir de l’Europe, on me dit que le passeport avec lequel je voyage est un passeport volé. Quand je me suis rendu compte, j’ai authentiquement appelé mon avocat, c’est lui qui m’avait dit oui l’interdiction de base n’a pas été levée. Mais ce n’était pas listé à l’interpool.

L’interpool est une agence qui est en rapport avec l’ONU, les gens parlent de l’espace CEDEAO mais aujourd’hui Djani Alpha on me dit que mon passeport est volé. C’est comme si on disait Onusien donc c’est mondial. Mon interdiction de sortir n’a jamais été levée a l’aéroport de Conakry. Quand ils se sont rendus compte que j’ai quitté le pays pour faire le concert à Bataclan et ensuite à Abidjan,  mon passeport a été déclaré volé.

Je sais que sur le passeport il y a une carte d’identité, il y a la photo donc quand on dit que mon passeport est volé moi je déclare que mon passeport n’est pas volé. En général, ce que les autorités aéroportuaires, les autorités de l’interpool attendent de moi que je dise que c’est parce que je suis un activiste. C’est parce que j’ai des problèmes avec l’État, c’est lui qui est en train de faire ça. Mais je ne le ferai pas parce que moi je suis pas du genre guinéen qui va affaiblir mon État à l’international. Moi je le ferai pas. Si j’ai envie de me déclarer exilé politique, j’allais dire non c’est mon État qui est en train de faire ça parce qu’aujourd’hui on estime que je dérange le pouvoir. Je n’ai pas envie de renoncer à ma citoyenneté, je n’ai pas envie de foutre ma nationalité guinéenne. Si parce qu’on est en désaccord avec un x ou z ça nous fait mettre en prison, ça nous fait suivre par l’interpool, ça nous fait perdre notre droit constitutionnel de se mouvoir ou de nous exprimer je vais rentrer au pays. Je vais aller partager peut-être la même cellule que les Foniké Menguè”. 

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