En tourné l’interieur du pays pour constater les réalités des différentes juridictions du pays, les prisons et de s’encquérir des réalités sur l’état des chantiers de son département dans ces endroits, le ministre Alphonse Charles Wright, après avoir échangé avec les élus locaux, les préfets et les citoyens, n’a pas manqué d’affiché sa déception. En larme, le patron des gardes des Sceaux a fondu en larme après avoir entendu certaines réalités. Pour lui, les gens qu’il envoie sur le terrain pour l’inspection n’ont pas été sincères envers lui.
En larmes, le ministre après avoir écouté les élus, préfets et certains citoyens de Gueckédou a pris une décision sans attendre la fin de la rencontre. Des données instructions au Juge de Paix pour déferer toutes les personnes impliquées dans cette affaire.
» Les gardes qui sont là sont suspendus, vous les mettez à la disposition de la gendarmerie vous prenez la réquisition à la force publique et les gendarmes montent là, dès demain ou après demain une équipe viendra ici. Ils sont tous suspendus, vous les déférez devant le tribunal. M. Le régisseur, vous n’êtes plus régisseur à partir d’aujourd’hui. Vous montez le service minimum jusqu’à la fin de cette semaine. M. Le juge, vous les jugez tous. Vous êtes des criminels. Le criminel c’est celui qui ne voit pas l’humain. Si vous voyez qu’on ne fait pas sortir les gens ici, c’est parce que pour sortir ici c’est de l’argent. Vous êtes devenus des commerçants ? …. Je vais vous déplacer tous, vous irez très loin mais vous ne quitterez pas sans être jugés, vous passerez des séjours avec eux ici en prison. Les gens sont paralysés par vos cupidités« . A fait savoir le ministre Charles Wright avant de poursuivre :
» Ces régisseurs là doivent être jugés ici publiquement M. Le juge, si vous ne faites pas je vous assure sur l’honneur ça va vous coûter votre poste mais je ne vous accorderai plus ma confiance pour une question de promotion….. Les gens que j’envoie sur le terrain pour l’inspection ne sont pas sincères avec moi, tout le monde me dit que ça va. Je vais m’asseoir là-bas les gens vont continuer à mourir. Des gens sont paralysés à vie, on ne peut plus rien pour eux (…) S’ils sont condamnés, je suis d’accord qu’il y ait l’application de la loi et personne ne dira que vous ne devez pas appliquer la loi mais que les décisions ne soient pas orientées pour des questions d’argent. Votre chef de greffe ne restera pas ici, vous êtes suspendu, vous n’exercerez pas ici »
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D’après le ministre, les conditions carcérales des détenus et la surfacturation dans l’obtention des actes de justice ne font pas honneur à la justice Guinéenne.