Très caustique, Charles dit a qui veut l’entendre que les journalistes qui critiquent cette mission sont en manque d’objectifs.
« Quand j’entends des journalistes complètement déconnectés de la réalité qui ne maitrisent ni les contours, ni les détours de la mission, qui racontent du n’importe quoi, je leur donne du crédit parce que j’ai l’impression qu’ils travaillent avec un manque d’objectivité. Lorsqu’un ministre se déplace qu’il vient faire le travail, il vient avec ses directions techniques parce que le ministre n’est pas un technicien. Il marche avec les médias pour une question de couverture et de sensibilisation. Il marche avec des interprètes, tous ceux-ci qui contribuent à la bonne marche de la mission », flotte le ministre garde des sceaux.
Malgré son attaque interminable, Alphonse affirme qu’à travers cette mission, il a su voir les réalités de certaines prisons.
«Si nous n’étions pas venus avec nos techniciens comment on pouvait concevoir en un temps record, en cinq heures du temps on a pu concevoir, vous avez vu le cas de Macenta. Parce qu’il ne s’agit pas aujourd’hui de dire non, ça ne va pas. Vous allez laisser les gens mourir. Qu’est-ce que vous avez fait ? », s’interroge Charles.